Midi Libre l'article sur l'assemblée générale de Villeverte
Lu dans Midi Libre, l'article sur l’assemblée générale du comité de quartier de villeverte
À Villeverte comme ailleurs, on a des problèmes de cambriolages, de sangliers, d'urbanisme, on a des motifs de réjouissances aussi, comme cette fête de quartier qui a rassemblé beaucoup de
monde.
Aussi, à l'heure de faire le rapport moral à l'assemblée générale d'hier matin, le bureau réuni autour de la présidente Claudine Schweyer s'attendait à le voir adopter à l'unanimité, comme de
coutume. Eh bien non ! Quatre adhérents trouvèrent à redire, au sujet de la somme mobilisée pour payer les frais d'avocat afin d'agir contre le mur de la route d'Alès. « Je ne juge pas
de la problématique du mur, mais ce n'est pas notre quartier et je ne suis pas d'accord pour que mon adhésion serve à payer 2 300 un avocat. C'est énorme pour notre budget », expliquait ce
riverain, vite retoqué par Elisabeth Gombert, vice-présidente : « Pour nous, il s'agissait seulement de 900 , et comme la Ville a été condamnée à nous reverser 700 , cela ne fait plus que 200 .
On a l'obligation de défendre l'intérêt général, c'est le sens de notre engagement au sein de l'Union des comités de quartier. » Le vote du rapport financier, légèrement déficitaire de 359 ,
pour cette même raison, devait un peu plus tard apporter de l'eau au moulin des mécontents.
Mais le gros morceau de l'assemblée concernait les problèmes d'accès au haut débit. Marc Ferrier portait le fer : « Ça fait sept ans qu'on se bat pour cet outil de travail. Dans ma vie
professionnelle, on me rit au nez quand je dis que je vis à Nîmes et que je n'ai pas internet. Pour quelles raisons la ville de Nîmes est-elle à l'écart du plan régional d'installation de la
fibre optique ? »
Cyrille Yvers, des services informatiques de la ville, a posé le problème : « l'Agglo a programmé le déploiement de 100 km de fibre optique. Chez vous, s'ajoute la vétusté de votre
desserte téléphonique. Vos lignes ne sont pas adaptées. Dans un premier temps, vous bénéficierez de l'arrivée d'un gros tuyau raccordé au WiFi. Restera le remplacement de la boucle de cuivre du
répartiteur. Cette deuxième étape est plus complexe et plus coûteuse ! » L'arrivée de la fibre optique au pied du pylône devrait toutefois améliorer la situation. La présence de deux
représentants de l'opérateur Alsatis, le seul ayant répondu à l'appel lancé par Nîmes Métropole, a prolongé les débats. L'opérateur fournit un haut débit par WiFi plutôt aléatoire. «
Quand internet marche, le téléphone est en dents de scie », notait la présidente. « Le premier flux qui souffre en cas de perte de débit, c'est la téléphonie », répondait le
chargé de clientèle, qui ne convainquait qu'à demi des habitants exaspérés. À tel point qu'au moment de changer de sujet et de parler sécurité, le long exposé de Bernard Sérafino, directeur de la
police municipale, sur la délinquance à Nîmes, tombait à plat. L'idée d'une réunion spécifique a été retenue.
Deux heures et demie après le début de l'assemblée, et avec des esprits plutôt échauffés, il était en effet temps de conclure.
Edith LEFRANC elefranc@midilibre.com