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Publié par VILLEVERTE

Nous vous présentons des articles de Midi Libre du 3 et du 8 août 2011, concernant le carrefour Du Paratonnerre.

 


MIDI LIBRE article du 3 août 2011

 

De rebondissements en rebondissements. Le projet d’aménagement du carrefour du Paratonnerre, sur la RN 106, au nord-ouest de Nîmes, revient sur le devant de la scène. Depuis quelques jours en effet, à la faveur de la décision de la cour d’appel de Marseille, saisie en avril 2010 par le ministre de l’Environnement Jean- Louis Borloo, le projet de pont à 5,20 m, imaginé par la DDE et validé par la Ville, regagne des couleurs.
 
Ce projet, déclaré d’utilité publique par le préfet en avril 2008 malgré un avis défavorable du commissaire enquêteur, s’était rapidement attiré les foudres de l’Association pour la sécurité des périphériques et l’intercommunicabilité des quartiers et des communes de l’agglomération de Nîmes (Aspiq).


C’est un recours de cette dernière qui avait conduit à l’annulation de l’arrêté préfectoral et amené le ministre Borloo à interjeter un appel. Un appel que l’État vient donc de remporter, puisque la cour administrative qui siège à Marseille "annule le jugement du tribunal administratif de Nîmes".
 
Une décision qui redonne le sourire au sénateur-maire Jean-Paul Fournier : "Je tiens à saluer cette décision qui réaffirme pleinement le caractère d’utilité publique de cette opération de sécurisation de ce croisement particulièrement accidentogène", explique-t-il dans un communiqué. Mais, actuellement empoisonné sur son projet de transport en commun en site propre (TCSP), l’élu ne se prive pas non plus d’étriller les “papys flingueurs” de l’Aspiq : "Contrairement à l’Aspiq, je note que le juge de la cour administrative d’appel a considéré que l’étude d’impact pour la réalisation de cet ouvrage était largement suffisante", ironise-t-il avant de regretter que, "par l’accumulation de procédures dilatoires, ce projet, pourtant nécessaire à la sécurité publique, ait été longuement retardé par cette association."
 
Jean-Paul Fournier, tout en souhaitant que les travaux débutent rapidement, poursuit en insistant sur les conséquences de ces quatre années de procédures sur le coût du chantier : "Ce retard, provoqué délibérément par l’Aspiq, va, une nouvelle fois, avoir des conséquences négatives sur les finances de la Ville, qui participe à hauteur de 45 % du coût de cet ouvrage. Il faut savoir en effet que les prix négociés avec les entreprises il y a quatre ans, au démarrage de l’opération, ne seront plus du tout les mêmes."


Réaction
 Joint hier par téléphone, Maurice Delmas, au nom de l’Aspiq, n’a pas souhaité faire de commentaire et a lu un communiqué : « Après l’arrêt la cour d’appel administrative de Marseille, l’Aspiq prend acte de cette décision de justice et attend d’avoir pu analyser l’ensemble de ce délibéré avant de se prononcer quant à la suite éventuelle à donner à ce dossier. »

 

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Midi Libre article du 07/08/2011

 

À la suite de la décision de la cour administrative d’appel de Marseille qui annule la décision du tribunal administratif de Nîmes saisi par l’Aspiq et, de fait, remet en scelle le projet de Pont sur la RN 106 au carrefour du Paratonnerre, le sénateur-maire de Nîmes Jean-Paul Fournier n’a pas boudé son plaisir de tacler, souvent de manière incisive, l’association déboutée (lire Midi Libre du 3 août).

Aujourd’hui, cette dernière réagit par communiqué. Au maire qui déplorait le nombre de procédures engagées dans le cadre des différents projets portés par la Ville, elle répond : "L’Aspiq dénonce l’accumulation de projets dans lesquels la défense d’intérêts privés passe avant l’intérêt général."Sur le fond, l’association rappelle qu’elle n’a jamais remis en cause la nécessité de sécuriser le croisement accidentogène de la RN 106 et du chemin du Paratonnerre mais elle insiste : "Nous avions proposé un pont de 15 mètres de large et 6 mètres de haut permettant le passage de tous les convois exceptionnels. Après avoir validé ce projet de l’Aspiq, la municipalité a finalement opté pour un pont de 46 mètres de large et 5,20 mètres de haut, doté de deux contre-allées. Les convois exceptionnels ne passant pas sous le pont, cela nécessite la création d’une contre-allée spécifique et l’interruption de la circulation sur la RN 106 !"


Selon l’Aspiq, ce projet "coûtera aux Nîmois trois fois plus cher" et ne serait justifié que "par la vente par la mairie d’un terrain de la pointe nord du Bois des Espeisses pour y faire un lotissement de standing, auquel un pont de 6 mètres de hauteur aurait coupé la vue." Un lotissement que la cour administrative d’appel de Marseille a compromis en annulant la délibération du conseil municipal de Nîmes du 16 décembre 2006, cassant ainsi la vente du terrain.

L’Aspiq ne manquant pas de suite dans les idées, elle conclut : "Dès lors plus rien ne justifie de réaliser un pont de 5,20 mètres. L’État pourrait judicieusement décider de revenir au projet initial permettant le passage des convois exceptionnels sous le pont et qui éviterait d’augmenter la consommation d’énergie."

 

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Le bureau du comité de Quartier de Villeverte se réunira à la rentrée pour se pencher sur ces nouveaux éléments.

 

 

 

 

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