C R de la visite du 21/06/11 du sénateur-Maire à Villeverte
Comité de Quartier de Villeverte
Visite du maire le 21 juin 2011
La visite du maire de Nîmes dans notre quartier de Villeverte à commencé par un RV devant la Capitelle bus en pierres sèches au rond point Cigale-Paratonnerre. Le premier point évoqué à tout naturellement porté sur le nom de cette place. Celui de « Villeverte » a été proposé, d’autres suggestions sont possibles. Lorsque nous aurons fait notre choix celui-ci sera entériné par un vote en conseil municipal. Il suffira de prévoir ensuite une petite inauguration.
Le maire était accompagné de représentants des services techniques et de plusieurs de ses adjoints ou adjointes : Mmes Catherine Jehanno, Marie-Chantal Barbusse, Hélène Alliez-Yannicopoulos, Mrs
Richard Tibérino, Henry Douais, les responsables de la Divaq Pascal Perrier et Olivier Larochette.
Le temps était splendide, l’humeur détendue. Plusieurs membres du bureau du Comité entouraient la présidente Claudine Schweyer et les vices-présidents (tes) Elisabeth Gombert et Gilles Lemaire.
Notre mobilisation, a semble-t-il, favorablement joué.
La deuxième étape du convoi officiel était : le Plan des Reboussiers.: Surprise ! Dans la nuit une carcasse de voiture a été déposée, sur des parpaings, de l’autre côté des poteaux mobiles, à l’intérieur des murets. Cette « installation » ne fait pas long feu. Les services de la police municipale, dont le Directeur était présent, ont rapidement pris l’épave en charge.
Après s’être présentée au maire, Madame Lemaire (eh, oui !), expose les nuisances découlant des réunions de jeunes qui se donnent rendez-vous ici. Au nom des riverains, elle déplore les minis rodéos de voitures organisés par des bandes jusque tard dans la nuit. En réponse, les responsables indiquent qu’un trottoir a déjà été tracé et qu’il sera proposé « un plan avec des photo-montages visant à ralentir la circulation sur ce tronçon du chemin de la préfecture ».
Une remarque concerne le type d’éclairage de ce carrefour car, « il y a 4 réverbères puissants » alors que les habitants souhaitaient juste « une illumination de la capitelle située en fond de la place ».
Claudine Schweyer soulève la question des constructions sauvages notamment impasse des Chanterelles, une habitante âgée fait part d’incivilités et d’intrusions chez elle des locataires « clandestins ». Une responsable de l’urbanisme assure « qu’une procédure de démolition est en cour suite à un dépôt de plainte mais indique que le processus est long » car, « la demande est transmise au procureur qui la présente au tribunal correctionnel, ensuite il faut attendre la décision des juges ».
Elisabeth Gombert signale un autre problème : la vitesse excessive des voitures chemin du Paratonnerre, entre la 106 et la ligne de chemin de fer. M. Chantrier responsable voirie explique que, « faute de moyens, un aménagement succinct avait été fait en 2010 après un orage violent » mais que « ce qu’il faut c’est des chicanes. « On les tracera avant leur réalisation pour avoir votre avis », assure-t-il, et après « on verra le résultat ».
La troisième étape de cette visite municipale se situe au croisement de l’ancienne route d’Anduze avec le chemin de la Cigale. Le stop est caché par des branches. Par ailleurs, l’environnement est désastreux : matériaux laissés à l’abandon suite à la construction d’un transfo complété par un tas de gravats, murs en parpaings habillés de boîtes à lettres « folkloriques » etc... Le maire en convient : « c’est vrai que c’est dégueulasse ! ». Pour autant il lui semble difficile d’exiger « que tout le monde fasse des murs en pierres sèches vu leur coût ». Il est suggéré par le Comité de reprendre l’alignement « en accord avec les propriétaires ». Dans un premier temps, le passage d’un tractopelle pour niveler l’espace serait déjà une bonne chose.
La quatrième étape c’est le petit pont du chemin de fer ou persiste un phénomène de prostitution masculine. Après concertation entre techniciens et élus, un enrochement et le déplacement de la barrière du chemin DFCI en contrebas sont proposés. Inconvénient : « personne ne passera plus » mais, comme un accès existe par un petit tunnel sous la voie ferrée l’accès des terrains sera encore possible. Les terrains sont en partie communaux et peuvent permettre un aménagement planté. Pourquoi ne pas rêver ?
Cinquième et dernière étape concerne les nouveaux aménagements au croisement du chemin de la Capitelle pointue avec le chemin des Hauts de Nîmes. Ils s’avèrent efficaces à double
titre, : pour la réduction de la vitesse et comme obstacle aux RV de prostitution masculine qui prenaient peu à peu des proportions alarmantes.
Le Comité profite de l’occasion, pour suggérer (projet ébauché lors d’un des derniers CA) de créer à cet endroit une amorce de voie verte sur le tracé du DFCI. A terme, elle contournerait
les Hauts de Nîmes pour rejoindre Vacquerolles. L’idée séduit le maire. Hélène Alliez Yannicopoulos propose de soumettre le projet au conseil de quartier
.
Nous évoquons ensuite l’urbanisme en garrigue. Sans attendre la « Porte Nord », projet « à 15 ou 20 ans » confirme Jean-Paul fournier, il peut exister des opportunités le long de cette voie
verte. Le problème étant de faire de l’habitat innovant en matière d’environnement et accessible en terme financier tout en maintenant de larges coupures vertes en particulier dans les
vallons reliant le quartier Villeverte au quartier Vacquerolles qui, de l’avis assez général, s’est beaucoup trop densifié. « Il y a à réfléchir » convient Jean-Paul Fournier, d’autant,
ajoute-t-il, « que le préfet nous demande 1000 logements par an sur Nîmes et qu’il est difficile d’y répondre avec les zones en PPRI »..
A propos de notre attente concernant une maison de quartier, « l’option Bergerie tient toujours » nous assure Hélène Alliez-Yanicopoulos mais il faut attendre la réhabilitation (travaux en cours), et la réaffectation, de l’ensemble du bâtiment.
Nous soulignons enfin que le quartier n’a pas d’équipement sportif public destiné aux jeunes. Les tennis Hauts de Nîmes sont privés et les équipements les plus proches, quartier de la Cigale, sont en effet trop éloignés.
Il est bientôt 10 heures, le maire nous quitte, le gros de la troupe se retrouve chez Claudine et Claude Schweyer pour commenter agréablement, cette visite.