Le créateur des Hauts de Nîmes n'est plus
Article de Midi-Libre
Édition du mardi 16 février 2010
Âgé de 92 ans , Maximilien Mayerl s'est éteint, dans la nuit du 11 au 12 février, à son domicile de Villeverte. Il avait été, de 1975 à 1977, le promoteur et réalisateur du centre de sports et de loisirs des Hauts de Nîmes. Important programme immobilier, privé et novateur, qui inclut dès sa création 25 courts de tennis, un hall couvert, restaurants, bars et piscine, 120 mas d'habitation, le tout étant pourvu d'une station d'épuration indépendante à lagunage. « L'un de ses objectifs était de réaliser une parfaite insertion sur ces quarante hectares de garrigues, se souvient sa belle-soeur, Claudine Schweyer, présidente du comité de quartier de Villeverte. L'architecture des hameaux d'habitation avait été confiée à Guy Cabrière.
» Parti de rien, bâtisseur dans l'âme, Maximilien Mayerl avait démarré sa carrière à Strasbourg, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en créant deux centrales à béton. « Ce furent les premières du genre à être pilotées par ordinateur. » Il construisit ensuite des milliers de logements en Alsace, avant de s'installer dans le Gard. Européen convaincu, il était membre de la Maison de l'Europe, « restant jusqu'à ces derniers jours d'une lucidité intellectuelle exceptionnelle » . À ses proches, Midi Libre adresse ses plus sincères condoléances.
Édition du mardi 16 février 2010
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Nimes. DisparitionsLe créateur des Hauts de Nîmes n'est plus
Âgé de 92 ans , Maximilien Mayerl s'est éteint, dans la nuit du 11 au 12 février, à son domicile de Villeverte. Il avait été, de 1975 à 1977, le promoteur et réalisateur du centre de sports et de loisirs des Hauts de Nîmes. Important programme immobilier, privé et novateur, qui inclut dès sa création 25 courts de tennis, un hall couvert, restaurants, bars et piscine, 120 mas d'habitation, le tout étant pourvu d'une station d'épuration indépendante à lagunage. « L'un de ses objectifs était de réaliser une parfaite insertion sur ces quarante hectares de garrigues, se souvient sa belle-soeur, Claudine Schweyer, présidente du comité de quartier de Villeverte. L'architecture des hameaux d'habitation avait été confiée à Guy Cabrière.
» Parti de rien, bâtisseur dans l'âme, Maximilien Mayerl avait démarré sa carrière à Strasbourg, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, en créant deux centrales à béton. « Ce furent les premières du genre à être pilotées par ordinateur. » Il construisit ensuite des milliers de logements en Alsace, avant de s'installer dans le Gard. Européen convaincu, il était membre de la Maison de l'Europe, « restant jusqu'à ces derniers jours d'une lucidité intellectuelle exceptionnelle » . À ses proches, Midi Libre adresse ses plus sincères condoléances.