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Publié par VILLEVERTE

Bonjour,

 

Votre association est sensible à l’environnement et s’est inquiétée ( votre journal en ligne ) de la prolifération d’activités illicites, boite de nuit , paintball, vente de voitures  .

Pour information le MIDILIBRE  a fait paraître le 6 avril 10 un article allant dans votre sens  et encore il ne parle pas de l’affichage sauvage , de la publicité avec une camionnette  quasiment hors d’usage garée sur les bas cotés,

du coupe feu encombré par les clients. Le tout avec la passivité de la Mairie voire de sa bénédiction .

Il est évident que nous sommes les  principaux lésés puisque mitoyens, du fait des nuisances apportées par cette activité ( sonores , billes de peinture, détritus et insécurité …)

Mais pas les seuls : promeneurs, défenseurs de la nature et de la garrigue sont en phase avec nous.

Nous avons fait le choix de cet habitat avec les contraintes et inconvénients afférents, pas de transport, pas d’eau de ville, pas d’assainissement collectif, pas d’ADSL …,mais pour vivre en toute quiétude il ne nous reste que les inconvénients .

 

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NIMES

 

MIDI LIBRE Édition du mardi 6 avril 2010

Nimes. UrbanismeUn paintball toléré en pleine zone de garrigue


RAPPEL : A côté de l'ancienne route d'Anduze, un paintball maintient son activité, depuis 2003, en zone naturelle

L'activité fleurit depuis 2003. En pleine garrigue, à côté de l'ancienne route d'Anduze, un paintball et aujourd'hui un parcours aventure dans les arbres font le bonheur des passionnés. Mais voilà, problème, nous sommes ici en zone N (naturelle). En consultant le Plu (Plan local d'urbanisme) aux services techniques de la Ville, il est confirmé que toute construction, même amovible ou en bois, ou activité accueillant du public da ns cette zone est interdite. Alertée par des voisins - Corinne Castana et Pierre Lacouture - se disant victimes de nuisances, le service urbanisme de la ville dresse procès-verbal le 5 septembre 2007 par le biais de Gérard Martin, employé municipal. Il déclare « avoir constaté la construction d'un auvent pour chevaux, ainsi qu'un cabanon en planches servant

de local technique et d'une tour en bois servant de décor pour l'activité du paintball. Cette parcelle se situe en zone N du Plu. (...) Il s'agit d'une infraction aux articles L 421.0 et suivants du code de l'urbanisme, procès-verbal a été dressé ».
Le 28 novembre 2008, Jacques Perotti, adjoint à l'urbanisme, assure de l'investissement de la Ville dans ce dossier : « Une procédure est en cours auprès du tribunal de grande instance. Le maire et moi-même menons une politique d'urbanisme très stricte en matière d'infractions, c'est pourquoi la Ville se portera partie civile lors de l'audience devant le tribunal de grande instance. » Transmis au procureur de la République, le dossier sera classé sans suite le 3 décembre 2008. A partir de là, l'adjoint juge que la Ville ne peut plus rien : « On a dressé un procès-verbal en septembre 2007, puisque les constructions étaient illégales. On l'a envoyé au procureur, qui a jugé qu'il n'y avait pas lieu de poursuivre puisque les constructions étaient démontables. Je ne suis pas sûr qu'il s'y soit penché très longtemps... Une fois transmis au procureur, pour nous, ç'en est fini. » Il confirme tout de même, qu'il « n'y a pas de permis de construire » pour les dites constructions.
Cependant, Hélène Alliez-Yannicopoulos, députée suppléante, adjointe au maire déléguée au développement durable, semble, elle, penser à ce moment que la Ville peut encore agir sur le dossier. Le 23 janvier 2009, sa position, dans un courrier adressé aux voisins plaignants, est très claire. « Je suis en désaccord avec une activité commerciale dans une zone protégée, qui plus est, avec des constructions en bois en guise de décor. Le procureur de la République ayant classé l'affaire le 3 décembre 2008, la seule alternative de la mairie est que le service de l'urbanisme renvoie un nouveau procès-verbal pour construction illégale à l'encontre du propriétaire et saisisse le procureur de la République. » Pour le Vert Silvain Pastor, cette affaire est un nouvel exemple de "la légèreté" du service urbanisme de la ville : « Je m'émeus du non-respect du Plu, surtout dans la zone sensible que constitue la garrigue. Le problème se situe dans une zone où le maire entend étendre la ville en grignotant sur la garrigue, chose à laquelle on s'oppose farouchement. C'est une atteinte à une zone naturelle, à la biodiversité. Le sud est saturé, inondable, donc on va s'étaler au nord. C'est la logique "fourniériste". Voilà une nouvelle affaire qui vise à favoriser les intérêts privés. » Photo Stéphane BARBIER

Rémy CALLAND rcalland@midilibre.com

 

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