Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par VILLEVERTE

Nîmes, le 27 novembre 2010

 

Mur de la route d’Alès : Mobilisation in situ

 

La manifestation organisée le 27 novembre, à l’appel de l’Union des Comités de Quartier de Nîmes Métropole pour exiger la destruction du gigantesque mur en béton érigé route d’Alès par M. Bourgues a connue un joli succès.

 

Près d’une centaine de personnes, malgré le froid, se sont retrouvées devant le mur à 9 h 30 avec  pancartes explicites « Non au bétonnage » « La même loi pour tous » …

 

La poignée de défenseurs du mur, face à des citoyens réellement en colère, n’ à convaincu personne.

 

Certes, des entorses aux règles d’urbanisme existent ici ou là, mais « le mur de la route d’Alès » dépasse les bornes, et il n’est pas étonnant que son rejet rassemble de très nombreux gardois. Les automobilistes de passage ont d’ailleurs signalé, par un geste de sympathie ou un petit coup de klaxon, leur soutien aux manifestants.

 

La mobilisation reste forte et la détermination des Comités de Quartiers fédérés dans l’Union est intacte : ce mur doit être détruit.

 

Rappelonsqu’assistés de leur avocat M° Blanc, les comités de quartiers « Route d’Alès » et « Villeverte »  soutenus par l’Union, ont gagné le procès intenté à la ville de Nîmes, qui avait contre toute logique et tout bon sens , autorisé le propriétaire à édifier ce mur de plus de 7 m de haut sur une longueur de l’ordre de 225 m, en contradiction flagrante avec les règles du PLU.( hauteur des murs maximale : 2 m !)

 

Cet ouvrage pharaonique a permis au propriétaire de remblayer son terrain sur une hauteur de plus de 5m, transformant un terrain de garrigue en pente  en terrain plat ! au mépris là encore, des règles d’urbanisme qui interdisent de modifier « l’assiette » de construction, c’est-à-dire le profil du terrain. Pourquoi ces remblais ?... pour construire différents ouvrages dont les permis laissent rêveur, mais cela est  hors sujet.

 

La ville a accepté le jugement, en nous informant qu’elle ne ferait pas de recours. Mais  reste à obtenir la démolition effective de ce mur illégal et jusqu’à présent la ville a refusé de faire établir un PV d’infraction vis-à-vis du propriétaire.

 

Le propriétaire a introduit un recours auprès du Conseil d’État. À ce jour nous attendons sa décision pour savoir si le recours est accepté, auquel cas l’affaire sera rejugée en Cassation. Nous avons bon espoir qu’elle rejette le recours,  sachant que la ville de Nîmes a reconnu s’être trompée en donnant  un avis favorable à la demande du propriétaire. Ceci d’autant plus qu’elle a donné un avis défavorable par la suite au propriétaire qui tentait, en déposant une nouvelle demande, de régulariser son monstrueux ouvrage

 

Les comités et l’Union, sur les conseils de M° Blanc, ont décidé d’attendre que le jugement soit définitif pour saisir la justice et obliger la ville de Nîmes à  faire dresser, enfin, le PV d’infraction.

 

P.M. Actuellement les 1400 € d’indemnités attribués aux Comités par le tribunal n’ont pas été versés.

 

Quelle que soit la décision du Conseil d’État, nous sommes décidés à faire respecter la loi, et irons, si cela est nécessaire en Cassation pour défendre les droits des citoyens de Nîmes.

 

Comité de Villleverte

Claudine Schweyer- 04 66 23 45 05 – claudineschweyer@gmail.fr

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article